Déclaration concernant la réponse du gouvernement au rapport du 24 avril « Les enfants sont les moins importants »
- NB Advocate
- 30 avr.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 mai
La déclaration suivante a été émise par Kelly Lamrock, défenseur du Nouveau-Brunswick, concernant la réponse du gouvernement à son rapport en date du 24 avril qui indiquait que le gouvernement avait imposé des compressions budgétaires de 47,1 millions de dollars aux services de protection de l'enfance :
Suite à la publication de notre rapport, notre bureau a reçu des commentaires de plusieurs employés de première ligne, de prestataires de services et d'organismes communautaires qui ont exprimé leurs inquiétudes quant aux coupes importantes prévues dans le budget pour les programmes destinés aux enfants vulnérables. Il semble y avoir un consensus général au sein de la communauté sur le fait que le gouvernement ne leur ait pas encore communiqué le plan visant à garantir que ces compressions ne nuiraient pas aux résultats pour les enfants.
Je prends toutefois note de la réponse rapide du gouvernement et, en particulier, des engagements précis pris par la première ministre et la ministre du Développement social.
La première ministre a officiellement affirmé qu'un plan serait présenté pour répondre aux questions sur la façon dont le gouvernement gérera une réduction historique du budget et préservera et étendra les services aux enfants. Elle a également déclaré que le gouvernement évaluera d'autres indicateurs que les indicateurs financiers.
Par ailleurs, la ministre du Développement social a réitéré que les 10 millions de dollars destinés à l'expansion des services intégrés et les 7,2 millions de dollars destinés aux services d'intervention précoce en vertu de la Loi sur le bien-être des enfants et des jeunes seront bel et bien des fonds nouveaux, en sus des dépenses engagées pour ces services l'an dernier.
Ces premières indications selon lesquelles les services de prévention et les services en amont ne seront pas récupérés et qu'un plan est en préparation sont encourageantes. J'apprécie la rapidité avec laquelle ces engagements ont été donnés, et je souligne l'expérience et la passion bien réelles de la ministre envers l'aide aux enfants, ainsi que ses efforts pour mobiliser et être accessible aux personnes en première ligne.
Je tiens à souligner que les fonctionnaires des ministères des Finances et du Conseil du Trésor et du Développement social sont tenus par la loi de fournir des réponses exactes à nos questions, car des réponses trompeuses peuvent entraîner des accusations d'entrave. Dans ce contexte, les représentants du ministère n'ont pas contesté les conclusions de notre rapport et ont indiqué qu'aucune preuve ne justifiait une réduction de la demande lors de l'élaboration du budget.
Cependant, le gouvernement pourrait bien avoir entrepris des efforts depuis l'élaboration du budget, et mon scepticisme quant à la possibilité de débloquer de nouveaux fonds et d'atteindre les objectifs de réduction ne l'empêche pas d'essayer de nouvelles solutions. Le rôle de mon bureau est de faire connaître publiquement cette préoccupation, de laisser le gouvernement agir, puis de surveiller et de rendre compte des faits.
C'est pourquoi j'ai informé la ministère du Développement social que nous exercerons les pouvoirs conférés au défenseur par la Loi sur le défenseur des enfants, des jeunes et des aînés afin d'exiger des rapports trimestriels sur les mesures de prévention et d'intervention prévues par la Loi sur le bien-être des enfants et des jeunes, y compris les services intégrés. La ministre s'est fixé comme objectif de veiller à ce que les 17,2 millions de dollars annoncés soient réellement consacrés à de nouveaux services ; nous devrions donc voir un peu plus de 4 millions de dollars supplémentaires par trimestre investis dans ces services. Nous surveillerons la situation et en informerons l'Assemblée législative si tel est le cas.
Je prends également note de l'affirmation de la première ministre selon laquelle le gouvernement surveillera des « indicateurs autres que financiers ». Je soutiens pleinement tout effort visant à établir et à suivre des résultats plutôt que des intrants, et j'applaudirais l'approche suggérée par la première ministre si elle se concrétise.
Mon scepticisme quant à la rapidité avec laquelle des changements transformateurs pourront être mis en oeuvre pour que ces coupes budgètaires soient efficaces, sans nuire aux enfants, s'explique en partie par le fait que le ministère n'ait pas effectivement établi d'indicateurs autres que financiers.
En fait, cela fait plus de trois ans que le ministère s'est engagé à mettre en place des résultats mesurables pour suivre le nombre d'enfants pris en charge qui sont sans abri, le nombre d'enfants qui obtiennent leur diplôme d'études secondaires et poursuivent des études postsecondaires, et le nombre d'enfants bénéficiant de plan de journée partially. Puisque la première ministre a indiqué que des indicateurs autres que financiers seront suivis, je suis convaincu qu'une directive politique claire a été donnée ou sera bientôt donnée au ministère du Développement social pour que le retard dans le suivi de ces mesures fondamentales du bien-être des enfants prenne fin et que ces indicateurs soient mis en place rapidement.
Il est rassurant que le gouvernement ait réagi rapidement et ait consigné l'engagement de nos élus à ce que ces coupes budgétaires ne réduisent pas les services aux enfants ni ne compromettent leur avenir. Mon rôle ne sera pas de poursuivre le débat sur la faisabilité mathématique de leurs promesses ; ils affirment que c'est le cas. Mon rôle sera de mesurer les faits et de rendre compte rapidement à l'Assemblée législative si leurs promesses se sont avérées exactes.
Ce serait un jour heureux si je pouvais affirmer que ces engagements ont été tenus, et mon bureau assurera le suivi nécessaire pour s'en assurer.n kept, and my office will do the tracking to ensure that the legislative assembly and the public know.
留言